Thérapeutique
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Le looch n'est composé que de remèdes appelés pectoraux (voyez PECTORAL), et principalement des liquides, ou au moins mous, comme décoctions, eaux distillées, émulsions, huiles douces, syrops, mucilages délayés, miel, pulpes, gelées, conserves, etc. ou consistants, mais solubles, comme sucre, gomme, etc. On y fait entrer quelquefois aussi des matières pulvérulentes, non solubles, comme de l'amydon, de la réglisse en poudre, des absorbans porphyrisés, etc. mais alors le remède est moins élégant et moins parfait.
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- Écrit par Louis de Cahusac (B)
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Nous avons exposé au mot FORMULE les règles sur lesquelles le médecin doit se diriger dans la prescription des remèdes magistraux. Voyez cet article. (b)
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- Écrit par Louis de Cahusac (B)
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On appelle médicament toute matière qui est capable de produire dans l'animal vivant des changements utiles ; c'est-à-dire propres à rétablir la santé, ou à en prévenir les dérangements, soit qu'on les prenne intérieurement, ou qu'on les applique extérieurement.
Cette diversité d'application établit la division générale des médicaments en externes et en internes. Quelques pharmacologistes ont ajouté à cette division un troisième membre ; ils ont reconnu des médicaments moyens : mais on Ve voir que cette dernière distinction est superflue. Car ce qui fonde essentiellement la différence des médicaments internes et des externes, c'est la différente étendue de leur action. Les internes étant reçus dans l'estomac, et étant mis ainsi à portée de passer dans le sang par les voies du chyle, et de pénétrer dans toutes les routes de la circulation, c'est-à-dire jusque dans les plus petits organes et les moindres portions des liqueurs, sont capables d'exercer une opération générale, d'affecter immédiatement la machine entière. Les externes se bornent sensiblement à une opération particulière sur les organes extérieurs, ils ne méritent véritablement ce titre, que lorsque leur opération ne s'étend pas plus loin ; car si l'on introduit par les pores de la peau un remède qui pénétre, par cette voie, dans les voies de la circulation, ou seulement dans le système parenchymateux et cellulaire ; ou si un remède appliqué à la peau, produit sur cet organe une affection qui se communique à toute la machine, ou à quelque organe intérieur, ce médicament se rapproche beaucoup du caractère propre des médicaments internes. Ainsi les bains, les frictions et les fumigations mercurielles, les vésicatoires, la fomentation avec la décoction de tabac qui purge ou fait vomir, ne sont pas proprement des remèdes externes, ou du moins ne méritent ce nom que par une circonstance peu importante de leur administration. Il serait donc plus exact et plus lumineux de distinguer les remèdes, sous ce point de vue, en universels, et en topiques ou locaux. Les médicaments appelés moyens se rangeraient d'eux-mêmes sous l'un ou sous l'autre chef de cette division. On a ainsi appelé ceux qu'on portait dans les diverses cavités du corps qui ont des orifices à l'extérieur ; les lavements, les gargarismes, les injections dans la vulve, dans l'uretre, les narines, etc. étaient des médicaments moyens. Il est clair que si un lavement, par exemple, purge, fait vomir, reveille d'une affection soporeuse, etc. il est remède universel ; que si au contraire il ne fait que ramollir des excréments ramassés et durcis dans les gros intestins, déterger un ulcère de ces parties, etc. il est véritablement topique.
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