Manège

(Manège) petite platine étampée en petite portion circulaire, armée de quatre queues d'aronde, ayant un biseau dans les parties qui les séparent, pour être rivées aux extrémités du canon du mors dont elles bouchent exactement l'orifice. Voyez MORS. (e)

(bouche) Manège, voyez ÉCUME.
S. m. (Grammaire et Manège) terme qui n'est plus usité au simple ; on lui a substitué ceux de mors, d'embouchure. Il signifiait particulièrement la partie du mors qui traverse la bouche du cheval. Mais on l'a conservé au figuré, et même dans le style le plus noble ; celui qui met un frein à la fureur des flots. (e)

FREIN DE LA VERGE, (Anatomie et Chirurgie) c'est ainsi qu'on nomme le petit ligament cutané qui attache le prépuce sous le gland. Sa structure parait assez semblable à celle du filet de la langue ; mais outre qu'il se gonfle et se roidit, son extrême sensibilité prouve qu'il doit être revêtu de quantité de papilles nerveuses, et peut-être mériterait-il par ces raisons plus d'attention de la part des Anatomistes, qu'ils ne lui en ont donné jusqu'à-présent : d'ailleurs il est exposé à des jeux de la nature, qui demandent les remèdes de la Chirurgie.

SERPENTINE, (Manège) épithetes synonymes employées pour désigner, dans certains chevaux, le mouvement continuel de leur langue. Les langues fretillardes ou serpentines sont celles qui remuent sans-cesse, et qui s'arrêtent fort peu dedans et dehors la bouche : les embouchures qui n'ont pas beaucoup de liberté retiennent ces langues actives et mouvantes. Voyez MORS. (e)
S. m. (Manège) partie du harnais et de la tétière. C'est proprement la bande de cuir qui appuie et qui passe sur le front du cheval, à l'effet de contenir les montants dans leur place. Elle est terminée à chacune de ses extrémités par deux chasses qui résultent du retour de la courroie sous elle-même ; et là le repli qui forme ces chasses est arrêté par quelques points de bredissure. Dans les deux antérieures passent les courroies qui de chaque côté descendent du dessus de tête, pour s'unir au-dessous d'elles avec les montants, par le moyen de boucles de métal. Les deux postérieures qui terminent cette pièce, reçoivent les deux autres courroies, qui de ce même dessus de tête descendent pour s'unir à la sous-gorge, au moyen de boucles semblables. Quelquefois ces deux chasses n'en font qu'une, divisée simplement par les deux griffes du bouton qui sert d'ornement dans les brides, ou dans les tétières avec garniture. (e)