Jardinage

PALISSAGE, (Jardinage) le palissage est l'art de placer et d'attacher sur des murailles, ou sur des treillages, dans un certain ordre, les branches des arbres qui sont plantés à leur pied.

Ce travail se fait au printemps, durant la taille et suivant les divers bourgeons qui ont poussé depuis cette taille ; on recommence en été d'attacher chaque branche et chaque bourgeon au treillage, qui couvre le mur, ou à la loque qu'on y a mise.

Le palissage n'est pas plus dans l'ordre de la nature, que la transplantation, la taille et l'ébourgeonnement ; cette opération demande que les arbres soient dans leur liberté, dardant en avant leurs rameaux pour suivre la direction et l'impression de l'air. En effet, on a beau retenir, arrêter, attacher avec du jonc ou de l'osier les bourgeons, ils s'écartent toujours du mur par leurs extrémités. L'air est autant l'élement des branches et des rameaux, que la terre est celui des racines. Les arbres en plein vent ne cherchent qu'à s'étendre ; on les voit passer horizontalement leurs rameaux allongés, en même temps qu'ils élèvent leurs cimes vers le ciel, quelques efforts même que l'on fasse, la nature revient à son premier principe. Juvenal, Satyre XIIIe Ve 239. tamen ad mores natura recurrit. Si vous laissez une année les arbres d'un espalier sans les tailler, les ébourgeonner et les palisser, ils deviendront aussitôt des buissons, ou des arbres de haute tige.

(Jardinage) voyez RICINUS.

PALMA, (Géographie ancienne) ville de la plus grande des îles Baléares, selon Ptolomée, l. II. c. VIe Pline, l. III. c. Ve et Méla, l. II. c. VIIe qui lui donne le titre de colonie. Ambraise Morales dit qu'elle retient son ancien nom, et le P. Hardouin prétend qu'on l'appelle aujourd'hui Mallorca.

PALMA, (Géographie moderne) ville forte d'Italie, dans l'état de Venise au Frioul, avec un port. Cette place est importante pour la défense des Vénitiens contre les Turcs et les Autrichiens. Elle est sur la mer à 3 lieues S. E. d'Udine, 4 N. O. d'Aquilée, 20 N. E. de Venise. Long. 31. latit. 46. 2.

S. f. (Jardinage) est un petit feuillage à deux traits de buis très-simple, et moins crochu dans son contour que le bec de corbin ; il est très-employé dans les parterres de broderie. Voyez PARTERRE. (K)

ou QUEUES DE RENARD, (Jardinage) est une espèce d'amaranthe à qui les Jardiniers ont donné le nom de queue de renard à cause de la figure de sa fleur disposée en épi et rampante, d'une couleur rouge, livide, avec des feuilles longuettes presque rouges, et une tige de la même couleur. On prétend que cette fleur, qui fleurit en automne, ressemble au velours. Elle est peu estimée, et on ne la met guère dans les parterres. Elle donne une petite graine luisante comme les autres amaranthes, et vient en pleine terre. (K)
S. f. (Jardinage) est encore nommée perce-pierre, c'est la seconde espèce du fenouil marin ; cette plante est haute d'un pied, et s'étend en large ; ses feuilles étroites et d'un goût salé, sont divisées par trois, ses fleurs placées à la sommité de ses branches sont jaunâtres, disposées en ombelle et donnent de la graine. Cette plante croit dans les pays chauds, sur les rochers, et aux bords de la mer, parmi les pierres d'où elle semble sortir.