(PIERRE) ou ASSO, (PIERRE D ') assius lapis, (Histoire naturelle) Il est fait mention de cette pierre dans Dioscoride, dans Pline, et dans Galien. Celui-ci dit qu'elle a été ainsi nommée d'Assos, ville de la Troade, dans l'Asie mineure ; qu'elle est d'une substance spongieuse, légère et friable ; qu'elle est couverte d'une poudre farineuse, qu'on appelle fleur de pierre d'asso ; que les molécules de cette fleur sont très-pénétrantes ; qu'elles consument les chairs ; que la pierre a la même vertu, mais dans un moindre degré ; que la fleur ou farine est encore digestive et préservative comme le sel ; qu'elle en a même le gout, et qu'elle pourrait bien être formée des vapeurs qui s'élèvent de la mer, et qui déposées dans les rochers, s'y condensent et dessechent. Voyez Gal. de sympt. med. fac. lib. IXe Dioscoride ajoute qu'elle est de la couleur de la pierre ponce ; qu'elle est parsemée de veines jaunes ; que sa farine est jaunâtre ou blanche ; que mêlée de la résine de terebenthine ou de goudron, elle résout les tubercules. Voyez lib. V. cap. cxlij. les autres propriétés que cet auteur lui attribue. Pline répète à-peu-près les mêmes choses ; on l'appele, selon lui, sarcophage, de , chair, et de , je mange ; parce qu'elle consume, dit-il, les substances animales en quarante jours, excepté les dents.