S. m. (Commerce) espèce de couverture travaillée à l'aiguille sur le métier, pour mettre sur une table, sur une armoire, ou même sur le carreau. Les tapis de Perse et de Turquie sont les plus estimés, surtout les premiers. Les tapis qui n'ont que du poil ou de la pluche sur un côté seulement, étaient nommés par les anciens tapetes ; et ceux qui en avaient des deux côtés, amphitapetes.
Les tapis qui viennent en France des pays étrangers (car il ne s'agit pas ici de ceux de ses manufactures), sont des tapis de Perse et de Turquie, ceux-ci ou velus ou ras, c'est-à-dire ou à poil court, ou à long poil. Les uns et les autres se tirent ordinairement de Smyrne ; il y en a de trois sortes. Les uns qu'on appelle mosquets, se vendent à la pièce suivant leur grandeur et leur finesse, et sont les plus beaux et les plus fins de tous. Les autres se nomment tapis de pied, parce qu'on les achète au pied carré. Ce sont les plus grands de ceux qui s'apportent du Levant. Les moindres tapis qu'on reçoit de ce pays, se nomment cadene. (
D.J.)
Lire la suite...