en latin alcea, s. f. herbe à fleur monopétale en forme de cloche ouverte et découpée ; il y a au milieu de la fleur un tuyau pyramidal, chargé le plus souvent d'étamines, et il sort du calice un pistil qui passe par le fond de la fleur, et qui s'emboite dans le tuyau. Ce pistil devient dans la suite un fruit aplati et arrondi, quelquefois pointu, et enveloppé pour l'ordinaire par le calice. Ce fruit est composé de plusieurs capsules qui tiennent à un axe cannelé, dont chaque cannelure reçoit une capsule qui renferme un fruit fait ordinairement en forme de rein. L'alcée ne diffère de la mauve et de la guimauve, qu'en ce que ses feuilles sont découpées. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez PLANTE. (I)
(Géographie moderne) ville des Indes, au royaume de Bengale, entre Agra et Patna, sur le pied d'une montagne, et près d'un grand étang, au milieu duquel est une petite île remarquable par une belle mosquée, où est la sépulture du Nahab SelimKan. Latit. 26. 10. (D.J.)