Eaux & forêts

S. m. (Eaux et forêts) ce sont des bois séparés des grands bois, qu'on coupe et qu'on exploite à part. (D.J.)
S. m. (Eaux et forêts) descente que font les officiers des eaux et forêts, après la coupe des bois, pour visiter et compter le nombre et la qualité des souches, ou arbres abattus. Il se dit aussi du compte et de la marque des bois de futaie, qu'on a permission d'abattre dans une vente : cette dernière visite se fait avant l'exploitation des bois. Traité des eaux et forêts. (D.J.)
S. f. (Eaux et Forêts) dans le recolement des ventes qui se font par les officiers des eaux et forêts, on appelle sur-mesure ce qui se trouve entre les pieds cormiers de plus que ce qui est porté par le procès-verbal d'arpentage. Par l'ordonnance de 1669, quand il se trouve de la sur-mesure, le marchand adjudicataire doit la payer à proportion du prix principal et des charges de sa vente. Dict. des Eaux et Forêts. (D.J.)
S. m. (Eaux et Forêts) bois que l'on met en coupe réglée, ordinairement de neuf en neuf ans ; on le dit par opposition à bois de futaye. Richelet. (D.J.)
EAUX DE, (Histoire naturelle, Eaux minérales) source d'eaux chaudes qui sont près de Tibériade en Egypte ; le docteur Perry étant sur les lieux, a fait en physicien quelques expériences sur ces eaux minérales, pour en connaître la nature. Une demi-drachme d'huîle de tartre versée dans une once et demie de cette eau, elle est devenue trouble et bourbeuse ; au bout de douze heures, les trois quarts de cette eau parurent comme de la laine blanche, laissant seulement une petite quantité d'une eau limpide au fond du vaisseau. Cette substance laineuse de couleur blanche ayant été séchée, a donné une fort petite quantité d'ochre jaune.