Anatomie

adj. pris s. en Anatomie, épithetes de différentes parties qui sont considérées comme servant de bases : c'est dans ce sens que l'os sacrum et l'os sphénoïde ont été appelés os basilaires. Voyez OS. SACRUM et SPHENOÏDE. (L)

BASILAIRE, ou CUNEIFORME, apophyse de l'os occipital, qui s'articule avec l'os sphénoïde. Voyez OCCIPITAL et SPHENOÏDE.

en Anatomie, nom d'une paire de muscles du pharynx. Voyez HYO-PHARYNGIEN. (L)
adj. en Anatomie, nom d'un conduit qu'on appelle aussi hépatique, voyez HEPATIQUE : il est enveloppé avec la veine-porte dans un faisceau commun de nerfs et de petites membranes. Il est fait de diverses tuniques, l'externe, ensuite la cellulaire, dans laquelle rampent de petits vaisseaux qui partent des petits troncs voisins des artères et des veines. Les fibres transverses dont parle Glisson, se dérobent presqu'à la vue. La membrane interne est veloutée et semblable en général à la tunique réticulaire de la vésicule du fiel. Son tronc droit et antérieur est placé auprès de la veine-porte. Il monte en-devant et au-delà de la division de la veine-porte ; il se divise lui-même en deux rameaux, dont l'un à droite, l'autre à gauche, accompagnent toujours la veine-porte, et donnent des rejetons qui escortent ses petits rameaux jusqu'à la fin et jusque dans les membranes des ligaments et de la vésicule du fiel, toujours enveloppés de la membrane de Glisson, de laquelle tous les vaisseaux du foie tirent une membrane propre et commune. C'est pourquoi s'il y a cinq branches de la veine-porte, il y en a autant des principaux rameaux des pores biliaires. Haller, comment. Boerh.

trou (Anatomie) on donne le nom du trou botall au trou ovale, situé entre les deux oreillettes du cœur ; de Botall, conseiller et médecin de Charles IX. à qui on en attribue la découverte. Voyez COEUR. (L)
s. f. en Anatomie, est une partie du visage composée des lèvres, des gencives, du dedans des joues, et du palais. Voyez FACE, LEVRES, etc.

Toutes ces parties sont tapissées d'une tunique glanduleuse qui se continue sur toute la surface interne de la joue, et sur toutes ses parties excepté les dents.

Les glandes de cette tunique séparent une sorte de salive qui coule par une infinité de petits conduits excrétoires, et sert à entretenir dans la bouche et dans toutes ses parties l'humidité et la souplesse. Voyez SALIVE.