Botanique

(Histoire naturelle, Botanique) c'est le nom que les Anglais donnent à un fruit des Indes orientales de la grosseur du citron, dont l'écorce est épaisse, tendre et remplie d'inégalités ; ce mot signifie nez bourgeonné. Cette écorce renferme une grande quantité de graines de la grosseur d'un grain d'orge et remplis de jus ; le goût en est très-agréable, surtout celui du fruit qui croit dans l'île de Sumatra.
S. f. (Histoire naturelle, Botanique) pimpinella ; genre de plante à fleur monopétale, en forme de rosette, et divisée jusqu'au centre en quatre parties. Cette fleur a plusieurs étamines, ou un pistil frangé. Le calice devient dans la suite un fruit, le plus souvent quadrangulaire et pointu aux deux bouts, qui a tantôt une seule capsule, et tantôt deux, et qui renferme des semences presque toujours oblongues. Tournefort, inst. rei herb. Voyez PLANTE.

S. m. (Histoire naturelle, Botanique) pinus ; genre de plante à fleur en chaton, composée de plusieurs étamines. Cette fleur est stérîle : l'embryon nait séparément de la fleur, et devient dans la suite un fruit composé de feuilles en forme d'écailles, qui ont deux fosses. On trouve entre ces feuilles deux coques osseuses, ou noyaux souvent ailés, qui renferment une amande oblongue. Ajoutez aux caractères de ce genre, que les feuilles naissent par paire, et qu'elles sortent de la même gaine. Tournefort, inst. rei herb. Voyez PLANTE.

(Histoire naturelle, Botanique) arbuste de la nouvelle Espagne, que l'on désigne dans de certaines provinces sous le nom de cocochiatli. Il a communément deux pieds de haut ; ses tiges sont minces et épineuses ; ses feuilles sont divisées en six parties ; ses fleurs ressemblent à celles du châtaignier, et son fruit, qui forme de petites grappes, ressemble à la châtaigne ; il est verd d'abord, ensuite il devient rougeâtre. Cette plante a, dit-on, les propriétés de la sensitive ; elle se contracte lorsqu'on la touche, ou même lorsqu'on en approche.
S. f. (Botanique) on appelle vulgairement en français ce genre de plante grassette, et c'est sous ce nom qu'on en a donné les caractères d'après Tournefort ; les voici maintenant dans le système de Linnaeus.

Le calice est une enveloppe labiée, qui subsiste après la chute de la fleur ; sa lèvre supérieure est droite et fendue en trois ; sa lèvre inférieure est recourbée et fendue en deux ; la fleur est labiée et monopétale ; sa grande lèvre est droite, obtuse, fendue en trois ; sa petite lèvre est fendue en deux, et plus ouverte ; le nectarium a la figure d'une cornue ; les étamines sont deux filets cylindriques, crochus, panchés dans le haut, et plus courts que le calice. Les bossettes des étamines sont arrondies ; le pistil a le germe sphérique, le stîle très-court, et le stigmat composé de deux lèvres. Le fruit est une capsule ovoïde qui s'ouvre naturellement au sommet, et qui contient une seule loge pleine d'un grand nombre de semences cylindriques qui y sont placées à l'aise.