Botanique

S. m. (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante nommée par le commun des botanistes, cynocrambe, (vulgairement chou de chien, ou mercuriale sauvage). En voici les caractères. Les fleurs mâles et femelles naissent sur la même plante ; dans la fleur mâle le calice est composé d'une seule feuille turbinée, légèrement divisée en deux segments, avec de légères dentelures ; il n'y a point de pétales ; les étamines sont communément au nombre de douze, droites, et de la longueur du calice ; les bossettes sont simples. La fleur femelle a un calice très-petit, d'une seule feuille, découpée en segments profonds ; elle n'a point de pétales ; le pistil a un germe rond ; le stîle est court, et le stigma obtus ; le fruit est une capsule globuleuse, coriace, ayant une seule cellule, et contenant une seule semence ronde. Linnaei, gen. plant. p. 406. (D.J.)
S. m. (Botanique) genre de plante qui renferme le cacao et le guazuma du P. Plumier : voici ses caractères. Le calice particulier de la fleur est ouvert, et composé de feuilles ovales, concaves et qui tombent. La couronne de la fleur est formée de cinq pétales, droits, ouverts, en casque, et terminés par une soie fendue en deux. Le nectarium est fait en cloche, plus petit que la fleur, et composé de cinq pétales. Les étamines sont cinq filets pointus, de la longueur du nectarium ; chaque filet a son sommet divisé en cinq segments, et porte cinq bossettes. Le germe du pistil est ovale ; le stîle est pointu, et de la longueur du nectarium ; le stigma est simple. Le fruit est ligneux, divisé en cinq côtes sur la surface, qui contiennent autant de cellules remplies de semences. Les semences sont nombreuses, charnues, de forme ovale ; il se trouve quelque différence dans le fruit, selon les différentes espèces d'arbres qui le produisent. Le cacaotier a un fruit long, pointu des deux côtés. Le guazuma a le fruit globulaire, chargé de tubercules ; est percé comme un crible, et divisé intérieurement en cinq cellules. Linnaei, Gen. Plant. pag. 367. Plumier, Gen. 18. Tourn. Inst. pag. 444. (D.J.)
S. f. (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante ainsi nommé par Linnaeus. Le calice de la fleur est une petite enveloppe légèrement découpée en cinq segments obtus, et il subsiste après la chute de la fleur. La fleur est monopétale, en cloche, finement divisée en cinq segments obtus ; les étamines sont cinq filets pointus plus courts que la fleur ; les bossettes des étamines sont simples ; le germe du pistil est ovale ; le stîle est affilé, et plus court que la fleur ; le stigma est aigu ; le fruit est une grosse capsule ronde, contenant une seule loge ; les semences sont nombreuses, arrondies, et attachées à chaque partie de leur silique qui est lâche. Linnaei, gen. plant. p. 66. (D.J.)
S. m. (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante à fleur en croix, composé de quatre pétales : le pistil sort du calice, et devient dans la suite un fruit plat, arrondi, bordé le plus souvent d'une aîle ou d'un feuillet, et échancré à sa partie supérieure ; ce fruit est divisé en deux loges par une cloison intermédiaire, dirigée obliquement relativement au plan des panneaux, et il renferme des semences le plus souvent aplaties. Ajoutez aux caractères de ce genre que ses feuilles sont simples, en quoi il diffère de celui du cresson. Tournefort, inst. rei herb. Voyez PLANTE.

S. m. (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante à fleur en croix, composée de quatre pétales ; le pistil sort du calice, et devient dans la suite un fruit aplati, double, pour ainsi dire, et composé de deux parties qui sont séparées par une cloison intermédiaire, et qui renferment chacune une semence le plus souvent oblongue et aplatie. Tournefort, inst. rei herb. Voyez PLANTE.