S. f. en termes de Blason, signifie une anse de pot, ainsi appelée parce qu'elle a succédé aux cornes ou anses qu'on mettait anciennement aux angles des autels, des tables, des coffres et autres choses, pour pouvoir les porter plus aisément. (V)

CORNIERE, (Marine) Voyez CORMIERE et ALLONGE DE POUPE. (Z)

CORNIERE, Voyez NOUE.

CORNIERES d'une presse d'Imprimerie, &, selon quelques-uns, CANTONNIERES. Ce sont quatre pièces de fer plat, dont chacune a un pied de long, deux ou trois lignes d'épaisseur, et sept à huit de hauteur ; coudée dans son milieu en angle droit, et allant un peu en diminuant de hauteur et d'épaisseur jusqu'à ses deux extrémités, à chacune desquelles est prise une patte percée de plusieurs trous, pour être attachée avec des clous. Au moyen de ces cornières posées aux quatre coins du coffre, on arrête une forme sur la presse, en mettant un coin entre l'extrémité de chaque cornière et le châssis de la forme. Voyez les Pl. d'Impr.