S. m. (Grammaire) geste habituel et déplaisant : il se dit au simple et au figuré. Il a le tic de remuer toujours les pieds. Il veut faire des vers, c'est sa maladie, son tic. Il n'y a peut-être personne qui, examiné de près, ne décelât quelque tic ridicule dans le corps ou dans l'esprit. Wasp a le tic de juger de tout sans avoir jamais rien appris.

TIC, (Maréchalerie) maladie des chevaux ou mauvaise habitude qu'ils ont d'appuyer les dents contre la mangeoire ou la longe du licou, comme s'ils les voulaient mordre, ce qu'ils ne font jamais qu'ils ne rottent. Un cheval ticqueur ou qui ticque, ou sujet au tic, se remplit de vents, et devient sujet aux tranchées : le tic est fort incommode et se communique dans une écurie.

Il y a à cette incommodité plusieurs palliatifs qui ne durent que quelques jours, comme d'entourer le cou près de la tête d'une courroie de cuir un peu serrée, de garnir le bord de la mangeoire de lames de fer ou de cuivre, de frotter la mangeoire avec quelque herbe fort amère, ou avec de la fiente de vache ou de chien, ou avec de la peau de mouton ; mais le meilleur et le plus efficace est de donner l'avoine dans un havresac pendu à la tête du cheval, et de lui ôter sa mangeoire.