adj. (Grammaire) qui affecte le toucher d'une manière inégale et raboteuse ; voilà une surface bien rude. Il a d'autres acceptions dont je vais donner quelques exemples. On dit d'un chemin qu'il est rude ; d'une saison qu'elle est rude ; d'une voix, du vin, des yeux, de la peau, qu'ils sont rudes. La journée sera rude, disait froidement un monstre qui avait commis le plus grand des forfaits, et qui était condamné aux plus terribles supplices. Le métier de la guerre est rude ; le choc fut rude ; il a de la rudesse dans le caractère ; il m'a tenu un propos très-rude ; sa versification est rude ; ce cheval a l'allure inégale et rude ; c'est un rude jouteur.