Fauconnerie

S. m. (Fauconnerie) c'est l'oiseau qu'on jette seul après le héron pour le faire monter.
S. m. (Fauconnerie) ce sont les deux ailes d'une buse, ou d'un milan, qu'on attache avec trois ou quatre grelots ou sonnettes de Fauconnerie, au petit bout d'une verge.
S. m. (Fauconnerie) Dans les Pays-bas on donne le nom de kemperkems à plusieurs oiseaux de passage, qui y viennent tous les ans des pays septentrionaux au mois de May. Ils fréquentent les eaux ; ils sont très-remarquables par la diversité de leurs pennages ; ils s'apparient et font leurs petits, et aussitôt qu'ils sont en état de voler, ils s'en retournent tous ensemble au pays d'où les pères sont venus ; et ce qu'il y a de remarquable, c'est qu'ils sont tous, pères et enfants, d'une figure et d'un plumage différent : on en distingue de huit sortes ; l'un a la figure d'une perdrix, l'autre est diversifié de quantité de couleurs, verd blanc, rouge, amétiste et jaune, quoique chacune de ses plumes soit d'une couleur pleine et sans mélange, un autre est d'une figure monstrueuse.
S. m. terme de Fauconnerie ; c'est une figure garnie de bec, d'ongles et d'ailes, accompagnée d'un morceau de cuir rouge, qui ressemble un peu au faucon ; les Fauconniers l'attachent à une lesse par le moyen d'un crochet de corne, et s'en servent pour reclamer les oiseaux de proie ; on y attache de quoi le paitre, c'est ce qu'on appelle acharner le leurre, parce que c'est un morceau de chair qu'on y met et qu'on nomme quelquefois rappel.

On dit aussi duire un oiseau au leurre, leurrer un oiseau, c'est le faire revenir sur le poing en lui montrant le leurre.

S. f. (Fauconnerie) ce sont les hauts des ailes pris du corps de l'oiseau.