Pêche

sub. m. (Pêche) On donne ce nom et celui de laiche, à certains vers qui servent à nourrir des oiseaux, ou à faire des appats pour la pêche ; et comme il est quelquefois assez difficîle d'en trouver, voici divers moyens pour en avoir presque en toutes les saisons de l'année.

Le premier est de s'en aller dans un pré ou autre lieu rempli d'herbes, où l'on jugera qu'il peut y avoir de cette sorte de vers ; là il faut, sans sortir d'une place, danser ou plutôt trépigner des pieds environ un demi-quart d'heure sans s'arrêter ; vous verrez les vers sortir de terre tout-autour de vous ; vous les amasserez, non à mesure qu'ils sortiront, mais quand ils seront tous dehors ; car si vous vous arrêtez un moment, ils rentreront dans la terre.

voyez HAMEÇON.
S. m. c'est, en terme de Pêcheur, une branche de saule pliée en rond, qui s'attache avec de la lignette autour du verveux pour le tenir ouvert. Voyez VERVEUX. C'est encore le nom de deux bâtons d'orme courbés et se traversant en forme de croix, à l'extrémité desquels sont attachés les quatre coins du filet à prendre le goujon, qu'on appelle échiquier. Voyez ECHIQUIER.
S. f. (Pêche) c'est une espèce de filet dont on se sert pour pêcher dans les étangs salés. L'ordonnance de 1681 fait défenses aux pêcheurs qui se servent d'engins appelés fichures, de prendre les poissons enfermés dans les bastules, à peine de punition corporelle. (Z)
S. f. en termes de Pêche ; c'est ainsi que les pêcheurs de morue nomment l'appas qu'ils mettent à leurs hameçons. Les François du Cap-Breton se servent du hareng et du maquereau, dont la morue est friande, et qui est commun sur ces côtes.