broyer, pulvériser, (Grammaire) l'un se dit des fluides condensés, coagulés ; et les deux autres des solides : dans l'un et l'autre cas, on divise en molécules plus petites, et l'on augmente les surfaces : broyer, marque l'action ; pulvériser en marque l'effet. Il faut broyer pour pulvériser ; il faut fondre et dissoudre, pour atténuer.
(Grammaire) Quant à sa valeur dans la composition des mots, c'est un son simple et non diphtongue ; il ne diffère de celui de la voyelle 0, qu'en ce qu'il est un peu plus ouvert : quant à sa valeur dans le discours, voyez l'article ARTICLE.
hardiesse, effronterie (Grammaire) ; termes relatifs à la nature d'une action, à l'état de l'âme de celui qui l'entreprend, et à la manière avec laquelle il s'y porte. La hardiesse marque du courage ; l'audace de la hauteur ; l'effronterie de la déraison et de l'indécence. Hardiesse se prend toujours en bonne part ; audace et effronterie se prennent toujours en mauvaise. On est hardi dans le danger, audacieux dans le discours, effronté dans ses propositions.
S. m. terme de Grammaire, qui est surtout en usage dans la Grammaire grecque. L'augment n'est autre chose qu'une augmentation ou de lettres ou de quantité ; et cette augmentation se fait au commencement du verbe en certains temps, et par rapport à la première personne du présent de l'indicatif, c'est-à-dire que c'est ce mot-là qui augmente en d'autres temps : par exemple, , verbero, voilà la première position du mot sans augment ; mais il y a augment en ce verbe à l'imparfait, ; au parfait, ; au plusqueparfait, ; et encore à l'aoriste second, .
S. f. terme de Grammaire, c'est la manière de faire prendre à un mot toutes les formes dont il est susceptible, pour lui faire exprimer toutes les idées accessoires que l'on peut joindre à l'idée fondamentale qu'il renferme dans sa signification.
Cette définition n'a pas dans l'usage ordinaire des Grammairiens, toute l'étendue qui lui convient effectivement. Par formation, ils n'entendent ordinairement que la manière de faire prendre à un mot les différentes terminaisons ou inflexions que l'usage a établies pour exprimer les différents rapports du mot à l'ordre de l'énonciation. Ce n'est donc que ce que nous désignons aujourd'hui par les noms de déclinaison et de conjugaison (Voyez ces deux mots), et que les anciens comprenaient sous le nom général et unique de déclinaison. Lire la suite...