Médecine

S. f. en Médecine, est une sorte d'esquinancie, qui attaque les muscles internes du gosier ou pharynx. Voyez ANGINE et ESQUINANCIE. Le mot est formé du grec , avec, et , serrer, suffoquer.

REMEDE. (Médecine ancienne) Les méthodistes nommèrent remèdes syncritiques ceux qui sont d'une nature coercitive et astringente ; Thessalus écrivit un volume entier sur ces remèdes, et deux pages auraient suffi. (D.J.)
(Médecine) , en latin febris continens, fièvre renfermée dans un seul paroxysme depuis le commencement jusqu'à la fin, et prolongée pendant plusieurs jours de suite ; le terme n'est pas proprement grec ; car il faudrait dire avec Hippocrate ; mais il a été forgé par le temps à l'effet de rendre une idée pour laquelle on manquait d'expression ; ensuite on a établi deux espèces de fièvres synoques, savoir la fièvre synoque simple et la fièvre synoque putride. Voyez SYNOQUE SIMPLE et SYNOQUE PUTRIDE. (D.J.)

S. f. en Médecine, est une exténuation ou colliquation des parties solides d'un corps ; ainsi qu'il arrive souvent dans les atrophies, les inflammations des boyaux, les fièvres colliquatives, etc. où l'on rend par les selles avec les excréments, une matière grasse et d'une odeur fétide. Voyez COLLIQUATION, EXTENUATION, etc.
(Médecine) ; de , avec, et , chair, espèce d'articulation qui se fait par l'intervention des chairs, ou plutôt, comme dit M. Monro, par des muscles communs à un os, et à un autre.

On entend encore par syssarcose la manière de traiter les plaies, surtout celles de la tête, lorsque le crâne est découvert, et que l'intervalle entre les lèvres est trop grand pour pouvoir les rapprocher, et donner lieu à la réproduction des chairs ; ce que les anciens appelaient granulatio.