Médecine

S. m. (Médecine) terminthus ; espèce de tubercule inflammatoire, rond, noirâtre, sur lequel se forme une pustule noire et ronde, qui en se séchant dégénere en bouton écailleux semblable en quelque manière au fruit de térébinthe, appelé en grec , les jambes en sont ordinairement le siege. (D.J.)
S. m. en Médecine, est une sorte de spasme, ou de convulsion, par laquelle les muscles du devant et du derrière de la tête deviennent roides et inflexibles, sans qu'on puisse la pancher ni d'un côté ni d'un autre. Voyez CONVULSION.

Ce mot est formé du grec , tendre.

Tetanus, ou tetanos, se prend aussi dans un sens plus général, pour une convulsion universelle, ou rigidité, qui saisit tout le corps à la fais.

S. f. (Médecine) partie de l'art de guérir les maladies, qui traite de la manière de les découvrir et de les appliquer. Elle se divise en Diete, Chirurgie et Pharmacie.
adj. (Médecine) les eaux chaudes tirent leur vertu d'un mélange de feu et de soufre, qui se trouvent dans les mines voisines des sources, joint à un alkali qui divise ces minéraux et les étend dans l'eau, les y rend miscibles et leur en communique la faculté et les vertus ; les différentes indications dans les maladies se réduisent à lever les obstructions, à corriger les humeurs peccantes, à rétablir la force des fibres, et à chasser tout ce qui nuit à la constitution : on ne peut mieux y satisfaire que par l'usage des eaux chaudes, puisqu'elles ont la vertu d'inciser, de résoudre, et de fondre les humeurs qui croupissent : car elles débouchent les vaisseaux, elles émoussent et corrigent les humeurs acides et salines logées dans les premières voies ; elles divisent la mucosité gluante du sang, délaient les sucs cruds et mal digerés ; elles absorbent, enveloppent les parties salines avec lesquelles ils sont mêlés ; elles rétablissent l'action et le jeu des solides, et par-là elles augmentent la circulation du sang, hâtent les secrétions et les excrétions en général et en particulier ; elles sont salutaires dans la phtisie et la cacochimie, dans les maladies de l'estomac, telles que sa bouffissure, son relâchement, le défaut d'appétit, la pesanteur comme dans le cochemar ; elles soulagent et arrêtent le vomissement ordinaire et journalier ; elles arrêtent les chutes de l'anus ; elles calment le ténesme. Elles peuvent aussi soulager dans la cachexie, le scorbut, et les fièvres quartes rebelles.

S. m. (Médecine ancienne) ; terme employé par les anciens, pour désigner en général tout ce qui est propre à échauffer le corps ; mais ce mot désigne en particulier une fomentation chaude, prescrite par Hippocrate, pour adoucir les douleurs de côté qu'on ressent dans les pleurésies. (D.J.)