S. f. (Art militaire) espèce de carquois où les arbalétriers et les archers mettaient leurs flèches. Le père Daniel rapporte, dans l'histoire de la milice française, un mémoire du temps de Louis XI. concernant l'armure des francs archers, par lequel on voit que leurs trousses devaient être garnies au-moins de dix-huit traits. Voyez CARQUOIS. (Q)

TROUSSE, (Art militaire) grosse et longue botte de fourrage verd du poids de cinq à six cent livres, qu'on fait dans les fourrages en campagne pour la nourriture des chevaux dans le camp.

Chaque cheval qui revient du fourrage, est chargé d'une trousse et du cavalier qui le mene, qui est assis ou achevalé dessus. Voyez FOURRAGE. (Q)

TROUSSES DE QUEUES DE CHEVAL, en terme d'Aiguilletier, est un ruban de laine fendu en deux, dont chaque partie se termine par une touffe de laine éfilée et d'une autre couleur, qui est attachée au ruban par un fer à embrasser. Voyez FER A EMBRASSER.

TROUSSE, s. f. (terme de Barbier) espèce d'étui de cuir ou d'étoffe à deux, à trois ou à quatre divisions, dans l'une desquelles on met les rasoirs, dans une autre les peignes, dans une autre les ciseaux, etc. (D.J.)

TROUSSES, s. f. pl. (Charpentier) ce sont des cordages de moyenne grosseur dont on se sert pour lever de petites pièces de bois et autres médiocres fardeaux. (D.J.)

TROUSSE, s. f. (Fendrie) c'est ainsi qu'on appelle chaque assemblage de taillans ou de couteaux de la machine à fendre le fer.

TROUSSES, s. f. (terme de mode) espèce de haut-de-chausses qui ne pend point en-bas, et qui serre les fesses et les cuisses ; elles font partie de l'habit de cérémonie des chevaliers de l'ordre ; c'était-là le haut-de-chausse qu'on portait au seizième siècle. (D.J.)