ou BERME, s. m. (Génie) est une largeur de terrain au pied du rempart, du côté de la campagne, destinée à recevoir les débris que le canon des assiégeants fait dans le parapet, et à empêcher que ces démolitions ne comblent le fossé. Pour plus de précaution on palissade les bermes. Diction. Militaire. (D.J.)

RELAIS, (Marine) voyez LAISSES.

RELAIS, aller en, terme de Terrassiers ; il se dit des brouetteurs, lorsqu'ils se succedent les uns aux autres, et se communiquent les brouettes pleines pour en reprendre de vides.

RELAIS, équipage ou chevaux frais qu'on a envoyés d'avance, ou qu'on a ordonné de tenir prêts, pour un étranger, quand on veut faire diligence, comme lorsqu'on court la poste.

Le général des postes en France prend la qualité de surintendant des postes et relais de France.

A la chasse, on appelle relais les chiens et chevaux de réserve, placés en différents lieux ou refuites pour servir au besoin, si la chasse se porte de ce côté-là, et pour relayer ceux qui sont déjà recours.

On appelle aussi relais le lieu même où ces chiens et chevaux sont en réserve.

RELAIS, en terme de Manufacture de tapisseries, est un vide qu'on laisse dans celles-ci aux endroits où il faut changer de couleur ou de figure, parce qu'en ces endroits on change aussi ordinairement les ouvriers, ou bien on laisse ces morceaux à faire après que tout le reste est achevé. Voyez TAPISSERIE.

Les Tapissiers donnent aussi le nom de relais aux décousures des tapisseries.