S. f. (Marine) c'est ainsi qu'on nomme des morceaux de toîle paissée ou de cuir goudronné, qu'on applique autour d'un trou pratiqué dans le tillac pour faire passer le mât ; ce qui empêche que l'eau de la pluie ou des coups de vagues ne tombent à fond de cale. On applique aussi des braies à l'ouverture par où passe la barre du gouvernail ; parce que de gros temps, et surtout de vent arrière, les vagues qui sautent souvent par-dessus la dunette rempliraient la sainte-barbe, où il n'y a ni dalots ni maugeres pour la faire écouler. Voyez DALOT et MAUGERE. (Z)

BRAIE, (Corderie) Voyez BROYE.

BRAIE, en terme de Cirier, est un instrument sur lequel on écache la cire. Voyez ECACHER. Il est composé d'un banc garni d'un anneau, dans lequel est retenue la braie proprement dite ; c'est-à-dire une planche de bouis jouant dans cet anneau, sous laquelle on pétrit la cire.

BRAIE, chez les Imprimeurs, c'est une peau ou parchemin préparé pour l'usage de l'Imprimerie, qui sert à recouvrir le grand tympan.

On appelle encore braie une feuille de papier gris ou une maculature découpée en frisquette, qui sert à faire des épreuves. Voyez EPREUVE, MACULATURE, TYMPAN, FRISQUETTE.