S. m. (Marine) ce sont les bouts de quelques cordages qui manœuvrent souvent, lesquels sont fixes, quoique le reste du cordage ait du mouvement, et puisse être tarqué ou filé, suivant l'occasion. Les cargues-point, les bras, les drisses, les écoutes, ont des dormants, c'est-à-dire un bout de cordage fixe et arrêté.

Les dormants des écoutes passent dans une moque dont l'estrop est amarré au premier hauban de misaine de l'avant à la troisième enfléchure ; le bout s'engage dans l'estrop de la poulie d'écoute, qui a un oeillet, après quoi on lui fait deux amarrages. L'écoute passe dans la dernière poulie, et ensuite par un rouet qui est dans le bord, par le travers de l'échelle, au-dessous de celui de l'écoute de misaine. Un bout fait dormant à une boucle qui est en avant du rouet en-dehors du vaisseau. (Z)

DORMANT, adj. c'est un terme de Blason qui se dit de la posture d'un lion ou d'une autre bête, que l'on met dans l'écu des armoiries dans l'attitude d'un animal qui dort. (V)

DORMANT, (Art mécanique) châssis de bois scellé dans le mur, qui reçoit les ventaux des croisées ; et dans une pompe, les dormants, par leurs feuillures, reçoivent le châssis à coulisses de l'équipage des corps de pompe, et servent à les monter en-haut pour les réparer. (K)

DORMANT, (Géographie moderne) ville de la Champagne en France ; elle est située sur la Marne. Long. 21. 22. lat. 49. 3.