S. m. (Grammaire) vieux terme français du XIIIe et du xiv. siècle ; nous ne l'expliquons ici, que parce qu'il est peu connu.

On entendait par hellequins, des chevaliers armés qui apparaissaient de nuit, et qui combattaient ensemble dans les airs : c'est un des moindres traits de la superstition et de la barbarie de ces temps ténébreux. Raoul de Presles, dans sa traduction du livre de S. Augustin de la Cité de Dieu, parle " de hellequins, de dame Abonde, des espéris nommées Fées, qui appèrent ès étables et ès arbres, et aussi de diables épicaltes ". Dame Abonde était, selon la croyance générale, la principale des fées bienfaisantes, qui venaient la nuit dans les maisons, et y apportaient toutes sortes de biens. Les diables épicaltes sont manifestement les incubes, que les Grecs apellaient épialtes, . Voyez INCUBE. (D.J.)