S. m. (Histoire moderne) espèce de jeu d'adresse, assez semblable au jeu de la paume, qui était fort en usage chez les Mexicains lorsque les Espagnols en firent la conquête. Les balles ou pelotes dont ils se servaient pour ce jeu étaient faites d'une espèce de gomme qui se durcissait très-promtement (peut-être était - ce celle qui est connue fous le nom de gomme élastique) ; on poussait cette pelote vers un mur, c'était l'affaire des adversaires d'empêcher qu'elle n'y touchât. On ne poussait ou ne repoussait la pelote qu'avec les hanches ou avec les fesses, qui pour cet effet étaient garnies d'un cuir fortement tendu. Dans les murailles on assujétissait des pierres qui avaient la forme d'une meule, et qui étaient percées dans le milieu, d'un trou qui n'avait que le diamètre pour recevoir la pelote ; celui qui avait l'adresse de l'y faire entrer gagnait la partie et était le maître des habits de tous les autres joueurs. Ces tripots étaient aussi respectés que des temples ; aussi y plaçait-on deux idoles ou dieux tutélaires, auxquels on était obligé de faire des offrandes.