(Histoire ancienne) espèce de sauce ou de salade à laquelle on joignait l'épithète d'amarum, amère, et qui servait d'assaisonnement à l'agneau paschal. C'était ou des endives, ou de la chicorée, ou de la laitue, ou de la pulmonaire, ou le chardon, le raifort, les orties, etc. on tenait du vinaigre dans un vase placé à côté de ces herbes ; et après plusieurs cérémonies religieuses que le maître de la maison faisait, il rompait un morceau de pain azyme, le couvrait d'herbes amères, trempait le tout d'abord dans le vinaigre, ensuite dans une sauce de figues, de raisins, etc. et disait : " Beni soit le Seigneur notre Dieu, le maître du monde, qui nous a sanctifiés par ses commandements, et nous a ordonné de manger le pain azyme avec la sauce amère ". Il mangeait ensuite le pain trempé et les herbes, benissait les mets, goutait à l'agneau paschal, et abandonnait le reste de l'agneau, des herbes, du pain et des sauces à la dévotion et à l'appétit des autres convives, dont le repas commençait alors.