S. m. (Histoire ancienne) nom d'un ancien magistrat qui était le pontife de Lycia, ou le surintendant des jeux sacrés de cette province.

Strabon observe que le lysiarque était créé dans un conseil composé des députés de vingt-trois villes, c'est-à-dire de toutes les villes de la province, dont quelques-unes avaient trois voix, d'autres deux, et d'autres une seulement.

Le cardinal Noris dit que le lysiarque présidait en matière de religion. En effet le lysiarque était à-peu-près la même chose que les asiarques et ciriarques, qui, quoiqu'ils fussent les chefs des conseils et des états des provinces, étaient cependant principalement établis pour prendre soin des jeux et des fêtes qui se célébraient en l'honneur des dieux, dont on les instituait les prêtres en même temps qu'on les créait. Voyez ASIARQUES ou CIRIARQUES.