Histoire ancienne

ou PACALIES, s. f. pl. (Histoire ancienne) fêtes qu'on célébrait chez les anciens Romains en l'honneur de la déesse de la Paix. Voyez PAIX.

Alnhelmus, de laud. virg. parlant des fêtes et cérémonies impures des payens, les appelle poenalia. Gronovius s'est imaginé que ce passage était fautif, prétendant qu'il n'y avait point de fêtes de ce nom, mais qu'apparemment il devait y avoir en cet endroit pacalia, ou peut-être palilia. Voyez PALILIA.

S. m. (Histoire ancienne) officier du gymnase chez les anciens, dont les fonctions se bornaient à enseigner mécaniquement aux jeunes gens les exercices du corps : c'est ce que nous appellerions un prevôt de salle. Les anciens auteurs confondent quelquefois le paedotriba avec le gymnaste, mais Galien établit entr'eux cette différence, que le gymnaste joignait à la science des exercices un discernement exact de toutes leurs propriétés par rapport à la santé ; au lieu que le paedotriba, peu inquiet sur ce dernier article, bornait ses connaissances au détail mécanique de ces mêmes exercices, et ses soins à former de bons athletes ; c'est pourquoi Galien compare le gymnaste à un médecin, ou à un général qui prescrivent avec connaissance de cause, et le paedotriba à un cuisinier, ou à un soldat qui se contentent d'exécuter sans rien approfondir. Mém. de l'acad. tome premier.
adj. f. (Histoire ancienne) surnom qu'on donnait à Minerve, conservatrice de la santé.
S. f. (Histoire ancienne) anciennes fêtes rurales, ainsi appelées parce qu'on les célébrait dans les villages in pagis. Voyez PAYEN.

Dans les paganales, les paysans allaient solennellement en procession autour de leur village, faisant des lustrations pour les purifier. Ils faisaient aussi des sacrifices dans lesquels ils offraient des gâteaux sur les autels de leurs dieux. Voyez FETE.

S. m. (Histoire ancienne) religion et discipline des payens, ou adoration des idoles et des faux dieux. Voyez PAYEN et IDOLATRIE.