Géographie moderne

L ', (Géographie moderne) rivière de l'Amérique, dans l'île Hispaniola. Elle tire son origine des hautes montagnes de la Porte, et se rend à la mer dans la baie de Sumana. (D.J.)
(Géographie moderne) pays d'Asie, dans la Tartarie orientale, entre celui de Nieulan, la mer orientale, et la Chine, le long du fleuve Ségalien. Les peuples qui l'habitent sont farouches et errants de côté et d'autre. (D.J.)
L', (Géographie moderne) rivière de l'Amérique méridionale. Sa source est dans les montagnes, proche celle de l'Iquiari : après avoir passé sous la ligne, elle se rend dans le Rio-Negro. Elle communique avec l'Yupara, par le moyen du lac appelé Marachi. (D.J.)
bailliage d ', (Géographie moderne) c'est un de ceux du pays de Vaud en Suisse, qui dépendent du canton de Berne. Ce bailliage s'étend d'un côté jusqu'au mont Jura, et de l'autre environ trois lieues tirant vers Lausanne. Il comprend dix-sept ou dixhuit paroisses. (D.J.)

(Géographie moderne) bourg de France en Normandie, au pays de Caux, à deux lieues de Caudebec et à six de Rouen. Ce bourg a le titre de seigneurie, et ses habitants ne paient ni tailles, ni aides, ni gabelles. Cette seigneurie, après avoir été cent trente-deux ans dans la maison du Bellay, est entrée dans celle du marquis d'Albon S. Marcel, et les bénédictins en possèdent aujourd'hui une partie, par leur abbaye de S. Vandreville.

On a raconté bien des fables au sujet de ce bourg, qu'on s'est avisé pendant longtemps de qualifier de royaume, d'après Robert Gaguin, historien du seizième siècle. Cet écrivain, l. II. fol. 17. rapporte que Gautier ou Vautier, seigneur d'Yvetot, chambrier du roi Clotaire I. ayant perdu les bonnes grâces de son maître par des charités qu'on lui prêta, et dont on n'est pas avare à la cour, s'en bannit de son propre mouvement, passa dans les climats étrangers, où pendant dix ans il fit la guerre aux ennemis de la foi ; qu'au bout de ce terme, se flattant que la colere du roi serait adoucie, il reprit le chemin de la France ; qu'il passa par Rome, où il vit le pape Agapet, dont il obtint des lettres de recommandation pour le roi, qui était alors à Saissons capitale de ses états. Le seigneur d'Yvetot s'y rendit un jour de vendredi-saint de l'année 536 ; et ayant appris que Clotaire était à l'église, il fut l'y trouver, se jeta à ses pieds, et le conjura de lui accorder sa grâce par le mérite de celui qui en pareil jour avait répandu son sang pour le salut des hommes ; mais Clotaire, prince farouche et cruel, l'ayant reconnu, lui passa son épée au-travers du corps.