Grammaire

S. m. (Grammaire) qui étudie, enseigne ou écrit de la théologie. Voyez THEOLOGIE.
S. f. (Grammaire) proposition paradoxale qu'on avance dans le dessein de la défendre, si elle est attaquée. On entend encore par ce mot une suite de propositions ou de mathématique, ou de philosophie, ou de théologie, dont on s'engage à démontrer publiquement la vérité. On donne le même nom au placard sur lequel ces propositions sont indiquées.
S. m. (Grammaire) geste habituel et déplaisant : il se dit au simple et au figuré. Il a le tic de remuer toujours les pieds. Il veut faire des vers, c'est sa maladie, son tic. Il n'y a peut-être personne qui, examiné de près, ne décelât quelque tic ridicule dans le corps ou dans l'esprit. Wasp a le tic de juger de tout sans avoir jamais rien appris.

TIC, (Maréchalerie) maladie des chevaux ou mauvaise habitude qu'ils ont d'appuyer les dents contre la mangeoire ou la longe du licou, comme s'ils les voulaient mordre, ce qu'ils ne font jamais qu'ils ne rottent. Un cheval ticqueur ou qui ticque, ou sujet au tic, se remplit de vents, et devient sujet aux tranchées : le tic est fort incommode et se communique dans une écurie.

adj. (Grammaire) d'une chaleur médiocre. Ce terme est bien vague ; entre la glace et l'ébullition il y a un grand intervalle : où commence la tiedeur, où finit-elle, et où commence la chaleur ? Il semble qu'il n'y ait qu'un instrument gradué qui put apporter quelque précision à l'acception de ce mot si essentiel à déterminer par le rapport qu'il a avec la santé, la maladie, et l'art qui s'occupe à la conservation de l'un et à la guérison de l'autre. On dit, faites infuser à tiede ; prenez de l'eau tiede ; faites tiedir ces substances avant que de les mêler ; donnez ce médicament tiede. Tiede et tiedeur se prennent aussi figurativement. Il est devenu bien tiede sur cette affaire ; je fuis les amis tiedes ; je méprise les amants tiedes ; cette eau commence à tiedir ; sa passion est bien tiede.