Il y a tel fer qu'il ne faut chauffer qu'à blanc, d'autre à qui il ne faut donner que la couleur de cerise, d'autre qu'il faut chauffer plus rouge, selon que le fer est plus ou moins doux. Les fers doux souffrent moins le feu que les fers communs.

CHAUDE, en termes de Verrerie, se dit du point de cuisson que l'on donne à la matière propre à faire des verres. Une telle chaude a produit un millier de verres. Voyez VERRERIE.

CHAUDE-COLLE, (Jurisprudence) quasi chaude colere, c'est-à-dire calore iracundiae, du premier mouvement de colere, et non de dessein prémédité : cette expression qui est fort ancienne, se trouve employée dans deux articles de la coutume de Senlis, savoir en l'article 110 : le moyen-justicier connait de celui qui a donné coups orbes (c'est-à-dire sans effusion de sang ni ouverture de plaie, de chaude-colle, sans toutefois prendre or, argent, ou chose promise, et sans propos délibéré, ni de fait précogité. Voyez aussi l'article 96. de la même coutume. Bouteiller, dans sa somme rurale liv. II. tit. xxxiij. p. 832. lig. 38. Stylus parlamenti, part. I. cap. 31. Les lois de Robert, advoué de Bethune, abbé de saint Amand, publiées par Lindanus, dans son hist. de Terremonde, liv. III. ch. IIe pag. 145. art. 2. Laurière, glossaire, au mot chaude-colle. (A)

CHAUDE-MELEE, est la même chose que chaude-colle. Voyez CHAUDE-COLLE. (A)

CHAUDE-SUITE, (Jurisprudence) poursuite d'un accusé. Coutume de la Marche, art. 12. Voyez CHAUDE-CHASSE. (A)

CHAUDE-CHASSE, (Jurisprudence) signifie poursuite de prisonnier. Coutume de la Marche, art. 12. Bouteiller, som. rur. liv. II. tit. xxxiij. p. 831. (A)