Anel chirurgien français, qui avait Ve dans les armées des soldats charlatants qui se font bien payer pour panser du secret, c'est-à-dire pour sucer les plaies faites par coups d'épée ; Anel, dis-je, qui avait grande foi à cette succion, imagina une seringue ou pyoulque, qu'il a fait dessiner dans un traité qui a pour titre : l'art de sucer les plaies sans se servir de la bouche de l'homme. Son objet était de garantir les blessés de l'infection qui aurait pu leur être communiquée par le contract des lèvres d'un homme mal sain ; et réciproquement pour garantir les suceurs du danger qu'ils pouvaient courir à pomper le sang de la plaie d'un homme vérolé ou scorbutique, etc. (Y)