AUNEE (onguent d ') Prenez racine d'aunée, demi-livre ; vif argent, térébenthine claire, huîle d'absynthe, de chaque quatre onces ; axonge de porc, deux livres : faites-en un onguent selon l'art.

On prendra la racine sechée ; on la pulvérisera et on la mêlera dans le mortier avec les autres ingrédiens.

On vante cet onguent pour les maladies de la peau ; on y fait quelquefois entrer le mercure.

AUNE (vin d ') prenez racine d'aunée seche et grossièrement concassée, une once ; vin blanc, deux livres : faites-les infuser pendant quelques jours en les agitant de temps à autres : gardez ce vin sur son marc pour l'usage. C'est un bon stomachique ; il pousse par les urines, provoque les règles ; il est antiscorbutique ; il peut prévenir les indigestions, les coliques d'estomac et les fièvres intermittentes.

La dose est d'un verre ou de six onces à jeun le matin, repétée de temps en temps, ou une ou deux fois le mois. (N)