Médecine

adj. (Médecine) remèdes destinés à relever et à rétablir les forces diminuées et abattues. Ce sont des médicaments de la classe de ceux que l'on nomme fortifiants et cordiaux.

Ces remèdes agissent par un principe subtil, volatil, huileux, et d'une odeur très-agréable ; il s'insinue dans les petits vaisseaux absorbans des nerfs et des membranes. Leur vertu est fort limitée, car ils n'opèrent qu'après qu'on a détruit les causes morbifiques, et leur effet n'est point tel que le vulgaire se l'imagine, de ranimer ou de reproduire positivement les forces abattues et éteintes. Ces remèdes ne sont salutaires qu'autant qu'il se fait une conversion convenable des aliments solides et liquides en sang et en liqueurs bien conditionnées, pour former un suc nourricier propre à réparer les pertes occasionnées par les mouvements du corps.

adj. (Médecine) médicaments propres à réparer ou à fortifier la mémoire.
sub. f. (Médecine) l'action de remplir. On a quelquefois donné le nom d'anaplerose à cette partie de la Chirurgie qui s'occupe de la reproduction des parties qui peuvent se reproduire ; et c'est de-là qu'est venue l'épithète d'anaplerotique, que l'on donne aux remèdes qui font renaître les chairs dans les plaies et dans les ulcères, et qui les disposent à cicatriser. Voyez ANAPLEROTIQUES.
adj. terme de Médecine, qualification qu'on donne aux médicaments qui font revenir dans les ulcères et les plaies, des chairs nouvelles qui les remplissent et réparent la perte de la substance. Voyez PLAIE et ULCERE.

Ce sont des topiques qui aident à cicatriser les plaies, tels que la sarcocolle, certains baumes ou résines dissoutes dans l'esprit-de-vin, comme le baume du Commandeur. On les appelle aussi incarnatifs et sarcotiques.

sub. f. (Médecine) espèce d'hydropisie où la peau est bouffie et enflée, et cede à l'impression des doigts comme de la pâte. Voyez HYDROPISIE.

Cette hydropisie est dans les cellules de la graisse, qui communiquant les unes avec les autres, donnent passage à la sérosité épanchée dans leur cavité.