Médecine

adj. (Médecine) nom que l'on donne à certains remèdes. Ce mot vient du latin astringère, resserrer, parce que la propriété de ces remèdes est de resserrer ; c'est-à-dire, lorsque les déjections d'un malade sont trop liquides, d'en corriger la trop grande fluidité, et de leur donner la consistance qui leur est nécessaire, et qui prouve la bonne disposition des organes de la digestion.

On doit compter de deux sortes d'astringens ; savoir, ceux qui mêlés avec les liqueurs de l'estomac et des intestins, en absorbent, moyennant leur partie terrestre, une certaine quantité ; d'autres qui picotent et irritent les fibres circulaires des glandes intestinales, et les obligent par cette contraction à ne pas fournir avec tant d'abondance la lymphe qu'elles contiennent.

S. f. terme de Médecine, composé de privatif et de , ordre, c'est-à-dire défaut d'ordre, irrégularité, trouble, confusion.

S. m. (Médecine) maladie qui a son siège dans les ampoules des poils, ou huileuses ou sébacées ; ces ampoules ne déchargeant point leurs sucs, lorsqu'il arrive, par quelque cause que ce sait, que leurs orifices sont bouchés, il en vient toujours de nouveaux par les artères, et elles se gonflent d'une façon énorme. Voyez Inst. de Boerhaave, tom. IV. traduites par M. de la Métrie.
S. f. (Médecine) d' privatif, et de , étendre ; faiblesse, relâchement, défaut de ton ou de tension dans les solides du corps humain.

Ce mot était fort en usage parmi les médecins de la secte méthodique, qui attribuaient les causes des maladies au relâchement, à la tension, ou à un mélange de ces deux.

L'atonie est cause de maladie dans la débilité des fibres, dans les tempéraments humides, et dans ce qu'on appelle l'intempérie froide et pituiteuse : elle est symptomatique dans les pertes abondantes, à la suite des grandes évacuations dans les maladies longues, lors de la convalescence, et enfin après de grands travaux, comme aussi après de grandes douleurs.

en Médecine, se dit d'un accès ou d'un paroxysme.

Ainsi on dit ordinairement attaque de goutte, attaque d'apoplexie. Cette attaque a été violente. Voyez ACCES, PAROXYSME, etc.

ATTAQUE, s. f. (Art militaire) effort ou tentative qu'on fait contre une personne ou contre un ouvrage pour parvenir à s'en rendre maître. Voyez l'article SIEGE. (Q)