Médecine

(Médecine) espèce de myrobolans. Voyez MYROBOLANS.
S. m. (Médecine) maladie extrêmement commune en Derbyshire, à laquelle les animaux, la volaille et les hommes sont sujets ; en général elle règne dans toutes les contrées infectées de l'odeur de la mine de plomb : c'est pourquoi on distingue un certain espace autour des lieux où l'on travaille la mine de plomb, que l'on appelle la sphère du belon. Il est très dangereux pour tout animal de paitre dans cet intervalle. Les symptômes concomitants de cette maladie sont la langueur, la faiblesse, des douleurs insupportables, des tiraillements dans le ventre, et généralement la constipation. Elle est ordinairement mortelle. La méthode de la guérir la plus heureuse, est d'ordonner aux malades la crême ou les crystaux de tartre en petite dose, mais fréquemment réitérés ; par exemple, deux ou trois fois par jour. Il faut remarquer que le sucre de saturne pris avec excès, produit la même maladie : elle a été occasionnée dans des personnes à qui on l'avait ordonné, pris en remède contre les fleurs blanches. Voyez PLOMB. (N)
S. f. (Médecine) nom que les Arabes donnent à de petites pustules qui s'élèvent sur le corps pendant la nuit après la sueur. (N)
adj. usité en Médecine ; il se donne aux maladies dont les symptômes ne sont point fâcheux, et dans lesquelles le malade n'est pas exposé à un grand danger. C'est dans ce sens que les auteurs ont distingué la petite vérole en benigne et maligne. La fièvre se divise aussi en fièvre simple ou benigne, et en fièvre maligne. Voyez FIEVRE.

Benin, se dit aussi d'un médicament doux, c'est-à-dire dont l'action n'est pas violente. (N)

(Histoire naturelle ou Médecine) c'est le nom d'une maladie à laquelle on est sujet dans les Indes orientales, et qui emporte en très-peu de temps ceux qui en sont attaqués ; elle ressemble beaucoup à l'apoplexie.