(Géographie ancienne) Il y avait trois villes de ce nom en Sicile, selon Etienne le géographe, qui les distingue par les surnoms de grande, moindre et petite. Hibla major, ou Hibla la grande, était située assez près, et au midi du mont Etna, vers l'endroit où est la Motta di santa Anastasia. Hibla minor, ou Hibla la moindre, était dans les terres de la partie méridionale de la Sicîle ; on la nommait aussi Heraea. Cluvier met cette Hibla à Ragusa ; ses ruines doivent se trouver entre la Vittoria et Chiaramonte. Hibla parva, ou Hibla la petite, était une ville maritime de Sicile, sur la côte orientale ; on la nommait le plus souvent Mégare. De-là vient que le golfe, au midi duquel elle est située, prenait le nom de Megarensis sinus : ses ruines sont entre les deux ruisseaux nommés Cantaro fiume, et fiume san Cosmano. C'est dans cette dernière Hibla que l'on recueillait le meilleur miel, selon Servius, sur ce vers de Virgile, eclog. 1. Ve 55.

Hiblaeis apibus florem depasta salicti.

(D.J.)