Pausanias, dans ses Achaïques, parle d'une autre espèce de catoptromancie. Il y avait, dit-il, à Patras devant le temple de Cerès, une fontaine séparée du temple par une muraille ; et là était un oracle véridique, non pour tous les événements, mais seulement pour les maladies. Ceux qui en étaient attaqués et en péril, faisaient descendre dans la fontaine un miroir suspendu à un fil, en sorte qu'il ne touchât que par la base la surface de l'eau. Après avoir prié la déesse et brulé des parfums, ils se regardaient dans ce miroir ; et selon qu'ils se trouvaient le visage have et défiguré, ou de l'embonpoint, ils en concluaient que la maladie était mortelle, ou qu'ils en réchapperaient.

On se servait encore des verres et des miroirs pour connaître l'avenir, mais d'une autre manière, qu'on nommait gastromancie. Voyez GASTROMANCIE. (G)