On faisoit autrefois des danses dans les églises le jour de la fête des innocens, & l'on y représentoit des évêques en dérision de la dignité épiscopale ; ou comme d'autres le prétendent avec plus de vraisemblance, en l'honneur de l'innocence de l'enfance. Voyez EPISCOPUS PUERORUM. Ces danses furent défendues par un canon du concile de Cognac, tenu en 1260. Malgré ces défenses, les abus subsisterent encore long-tems, & ne furent totalement abolis, du-moins en France, qu'après l'année 1444, où les docteurs de Sorbonne écrivirent à ce sujet une fort belle lettre adressée à tous les évêques du royaume.