S. m. pl. prêtres idolâtres à la Chine et au Japon, fort méprisés dans le premier de ces empires, et en grande vénération dans le second, où cependant on n'ignore pas leur débauche et leur hypocrisie. Ils sont divisés en plusieurs sectes, qu'on reconnait à la couleur de leurs habits : la première est des Xenxus, qui prétendent que l'âme est mortelle ; la seconde des Xodovius, bonnes gens, et qui croient l'immortalité de l'âme ; la troisième des Foquexus, docteurs de Xaca, et les plus honnêtes d'entre les bouzes : la quatrième des Negous, les meilleurs soldats de l'empire ; la cinquième des Ixoxus, qui passent pour sorciers : on y ajoute les Arbors-bouxes, grands contemplateurs, et qui font leurs demeures dans des arbres creux ; les Jenguis et les Géoguis, directeurs de pélerins. Ces différentes sectes se détestent : elles ont un supérieur général appelé Xaco, et des supérieurs particuliers revêtus du pouvoir de faire des prêtres ; ils appellent ceux-ci Tundes. Charlevoix, hist. du Japon.