RAMIER D'AMBOINE, palumbus amboinensis, oiseau qui est à-peu-près de la grosseur de la tourterelle ; il a dix pouces de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue, et neuf pouces et demi jusqu'au bout des ongles ; la longueur du bec est de dix lignes depuis la pointe jusqu'aux coins de la bouche ; les ailes étant pliées s'étendent jusqu'aux deux tiers de la longueur de la queue. Le devant de la tête est blanc : cette couleur se prolonge de chaque côté en une bande étroite qui passe sur les yeux : le dessus de la tête a une couleur bleuâtre foncée ; les côtés de la tête, le cou et la poitrine sont rougeâtres ; les plumes de la partie antérieure du dos, et les petites des ailes ont une belle couleur verte dorée qui change à différents aspects en une belle couleur de cuivre bronzé. Il y a quelques petites plumes de l'aîle dont l'extrémité est blanche : ce qui forme autant de petites taches de cette couleur vers le haut de l'aile. La partie postérieure du dos et le croupion sont cendrés ; le ventre, les côtés du corps, les jambes et les plumes du dessous de la queue ont une couleur brune mêlée d'une légère teinte de rouge. La face inférieure de l'aîle est rousse, et la face supérieure a une couleur brune foncée, à l'exception des barbes intérieures de chaque plume qui sont rousses depuis leur origine jusqu'environ aux deux tiers de leur longueur. La couleur des plumes de la queue est noire, excepté les deux plumes extérieures de chaque côté qui sont cendrées et terminées par du noir. Le bec est rouge, et la membrane du dessus des narines a une couleur bleuâtre. Les pieds sont rouges, et les ongles ont une couleur brune claire. On trouve cet oiseau à Amboine. Ornit. de M. Brisson, tom. I. Voyez OISEAU.

RAMIER BLEU DE MADAGASCAR, palumbus caeruleus madagascariensis, oiseau plus petit que le pigeon domestique : il a dix pouces et demi de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue, et seulement huit pouces neuf lignes jusqu'au bout des doigts ; la longueur du bec est de onze lignes depuis la pointe jusqu'aux coins de la bouche ; les ailes étant pliées, s'étendent presque jusqu'au bout de la queue. Cet oiseau est presque entièrement d'un bleu très-foncé presque noir et brillant ; les plumes de la queue et celles du dessous de la queue sont d'un pourpre violet éclatant ; le col est couvert de plumes longues et étroites, qui semblent avoir un peu de cendré mêlé avec leur couleur bleue. Les yeux sont entourés d'une peau rouge et dégarnie de plumes. Le bec, les pieds et les doigts ont une couleur rouge ; celle des ongles est noire. Les pieds sont couverts de plumes presque jusqu'à l'origine des doigts. On trouve cet oiseau à Madagascar. Ornit. de M. Brisson, tom. I. Voyez OISEAU.

RAMIER DES MOLUQUES, palumbus moluccensis, oiseau qui est à peu près de la grosseur du ramier de ces pays-ci ; il a un pied cinq pouces de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue, et un pied trois pouces jusqu'au bout des ongles ; la longueur du bec est d'un pouce cinq lignes depuis la pointe jusqu'aux coins de la bouche. Les ailes étant pliées s'étendent environ au tiers de la longueur de la queue. La tête, la gorge, le cou, la poitrine, le ventre et les jambes sont d'un gris blanc mêlé d'une teinte de rougeâtre ; la couleur du dos, du croupion, des petites plumes des ailes et de celles du dessus de la queue est d'un verd doré qui parait à certains aspects de couleur de cuivre bronzé. Les plumes des côtés du corps, et celles de la face inférieure des ailes ont une couleur grise blanchâtre ; les plumes du dessous de la queue sont d'une couleur de marron pourprée ; celle des grandes plumes de l'aîle est cendrée ; les moyennes ont le côté extérieur et l'extrémité de même couleur que le dos, et le côté intérieur est cendré. Il y a dans la queue douze plumes toutes d'égale longueur, cendrées en-dessous et de la même couleur que le dos en-dessus. Les pieds sont couverts de plumes jusques vers la moitié de leur longueur. Le bec, les pieds et les ongles ont une couleur verdâtre. On trouve cet oiseau aux Moluques. Ornit. de M. Brisson, tom. I. Voyez OISEAU.

RAMIER VERT DE MADAGASCAR, palumbus viridis madagascariensis, oiseau qui est à peu près de la grosseur du pigeon domestique ; il a onze pouces et demi de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue, et seulement dix pouces jusqu'au bout des ongles ; les ailes étant pliées s'étendent jusqu'à la moitié de la longueur de la queue ; le bec a près d'un pouce de longueur depuis la pointe jusqu'aux coins de la bouche. La tête, le cou, la poitrine, le ventre et les côtés du corps sont d'un verd olivâtre ; le dos, les petites plumes des ailes et celles du dessus de la queue ont la même couleur ; mais elle est plus foncée ; il y a sur le premier pli de l'aîle une petite tache rougeâtre ; les grandes plumes de l'aîle sont noirâtres en-dessus, et cendrées en-dessous. Les plumes du bas-ventre et des jambes ont du jaune et du noirâtre mêlés avec du vert olivâtre ; la queue est cendrée. Les pieds sont rouges, et couverts presque jusqu'à la naissance des doigts, de plumes qui ont les mêmes couleurs que celles des jambes. On trouve cet oiseau à Madagascar, où on l'appelle Founingo maïlsou. Ornit. de M. Brisson, tom. I. Voyez OISEAU.

RAMIER, (Diète et Matière médicale) Voyez PIGEON.

RAMIER, s. m. (Jardinage) se dit d'un tas de bois que l'on range, lorsqu'il est coupé, dans les places les moins garnies de rochées. Il faut ranger ces ramiers avant la pousse, de crainte qu'ils n'étouffent le bois quand il veut pousser.