Histoire ancienne

S. f. (Histoire ancienne) ce mot signifie en général une distribution des parties d'un tout par centaine. Voyez CENT.

Dans les temps que le peuple romain s'assemblait pour créer des magistrats, ou pour établir des lais, ou pour délibérer des affaires publiques, il était divisé par centuries ; et afin que l'on put recueillir plus facilement les suffrages, on opinait par centuries : ces assemblées se faisaient dans le champ de Mars, et elles s'appelaient comitia centurialia.

S. m. (Histoire ancienne) parmi les Romains, officier d'infanterie qui commandait une centurie ou cent hommes. Voyez CENTURIE.

(Histoire ancienne) espèce d'agate, qui selon toute apparence, a été nommée à cause du grand nombre de raies que l'on y remarque, qui la font ressembler à un oignon, (en latin cepe) que l'on aurait coupé en deux. Voyez l'article AGATE.
S. m. pl. (Histoire ancienne) vases de terre cuite dont on se servait dans les repas. Jusqu'au temps des Macédoniens, dit Athénée, on se servait de vases de terre cuite ; le luxe s'étant fort accru parmi les Romains, Cleopatre, la dernière des reines d'Egypte, voulut les imiter : mais pour ne pas changer l'ancien nom, elle appela cerames ou vases de terre cuite, les coupes d'or et d'argent qu'elle faisait distribuer aux convives lorsqu'ils se retiraient. Ces présents qu'on faisait aux convives s'appelaient aussi apophoretes, voyez APOPHORETES. C'était un usage établi dont on trouve plusieurs exemples ; celui de donner des coupes d'or et d'argent était une dépense excessive, qu'apparemment on ne répétait pas souvent, et n'était pas assurément du temps où l'or était si rare, que Philippe de Macédoine, père d'Alexandre, cachait toutes les nuits sous son chevet, une petite phiole d'or qu'il avait, de peur qu'on ne la lui volât.
S. f. pl. (Histoire ancienne) fêtes athéniennes, dont on ne sait autre chose, sinon qu'elles étaient ainsi nommées du céramique ou de l'endroit où elles se célébraient. Voyez CERAMIQUE et FETES.