Grammaire

adj. (Grammaire) voyez TRONQUER.

TRONQUE, adj. (Géométrie) on appelle pyramide tronquée une pyramide dont on a retranché la partie supérieure par un plan, soit parallèle à la base, soit incliné d'une manière quelconque. Il en est de même d'un cône tronqué.

Ce mot vient du latin truncare qui signifie ôter une partie du tout. C'est du même mot que sont dérivés tronc, tronçon, etc. Chambers.

Dans la fig. 5, n°. 2 d'arpentage, la partie de la pyramide quadrangulaire comprise entre les plans B, b, et de la hauteur A a, est une pyramide tronquée.

v. act. (Grammaire) c'est ôter à une chose considérée comme un tout une portion qui la défigure, dépare ou rend incomplete. Un morceau de poésie tronqué, un passage tronqué, un livre tronqué, un arbre tronqué.
S. m. (Grammaire) " Les tropes, dit M. du Marsais (Trop. part. I. art. iv.), sont des figures par lesquelles on fait prendre à un mot une signification qui n'est pas précisément la signification propre de ce mot... Ces figures sont appelées tropes, du grec , conversio, dont la racine est , verto. Elles sont ainsi appelées, parce que, quand on prend un mot dans le sens figuré, on le tourne, pour ainsi dire, afin de lui faire signifier ce qu'il ne signifie point dans le sens propre. Voyez SENS. Voiles, dans le sens propre, ne signifie point vaisseaux, les voiles ne sont qu'une partie du vaisseau : cependant voiles se dit quelquefois pour vaisseaux. Par exemple, lorsque, parlant d'une armée navale, je dis qu'elle était composée de cent voiles ; c'est un trope, voiles est là pour vaisseaux : que si je substitue le mot de vaisseaux à celui de voiles, j'exprime également ma pensée, mais il n'y a plus de figure.

S. m. (Grammaire) chemin élevé, qu'on pratique le long des quais et des ponts, pour la commodité de ceux qui vont à pied.