Geographie ancienne

(Géographie ancienne) lieu de la Gaule aquittanique, sur la route de Tarbes à Toulouse, entre Aquae-Siccae et Toulouse, à quinze milles de chacun de ces lieux. On croit que c'est aujourd'hui Vernoux, bourg entre Rieux et Toulouse, élection de Comminges, et à une lieue de la Garonne. (D.J.)
(Géographie ancienne) ville de la grande-Bretagne. L'itinéraire d'Antonin la marque sur la route du retranchement à Portus-Rutupis, entre Durocobrivae et Sulloniacae, à douze milles du premier de ces lieux, et à neuf milles du second. Tout le monde convient que cette ancienne ville était près de S. Albans, qui s'est accrue de ses ruines. Tacite, an. l. XIV. c. xxxiij. donne à Verolamium le titre de municipe. C'était, selon Dion Cassius, l. LX. p. 779. la capitale des Catuellani, que Ptolémée, l. II. c. IIIe appelle Catyenchlani, et auxquels il donne la ville Violanium qui est la même que Verolamium.

(Géographie ancienne) Viromandui, Veromandi, et dans Ptolémée ; peuples de la Gaule belgique, selon Pline, l. IV. c. XVIIe Ils habitaient au midi des Nerviens, au nord des Suessones, dont ils étaient séparés par la rivière d'Oise, à l'orient des Ambiani, et au couchant de la forêt d'Ardenne. On juge que leur pays était d'une petite étendue, parce que César, bel. gal. l. II. c. iv. dit qu'ils ne promirent que dix mille hommes pour la guerre commune contre les Romains, tandis que les Suessones et les Nervii promirent de fournir chacun cinquante mille hommes.

(Géographie ancienne) ville de la grande Bretagne. Elle est placée par l'itinéraire d'Antonin sur la route de Londres à Lindum, entre Ratae et Maridunum, à treize milles de chacun de ces lieux. Cette même ville dans la route d'Yorck à Londres, est nommée Vernemetum. Quelques-uns ont voulu que ce fût présentement Willonghby ; mais Cambden et d'autres géographes soutiennent que c'est Burrowhill.

L'auteur des délices d'Angleterre dit, p. 376 : à deux ou trois milles au midi de Bonton-lazera, entre Burrow-hill et Ead-Burrow, s'élève une colline fort roide et escarpée de toutes parts, à la réserve du côté du sud-est, où elle est accessible. On y voit au sommet les débris d'une ville ancienne, qu'on juge être Vernemetum. Il y a un double fossé et une enceinte de murailles qui occupe environ dix-huit acres d'étendue. On pourrait croire qu'il y avait dans ce lieu quelque temple fameux dédié à quelque divinité payenne, parce que Vernemetum, en vieux gaulois, signifie un grand temple.

(Géographie ancienne) ville d'Italie, sur l'Adige, dans les terres, aux confins de l'ancienne Rhétie. Elle fut fondée, selon Pline, l. III. c. xix. par les Rhétiens et par les Euganéens en commun ; mais Tite-Live, l. V. c. xxxv. fait entendre qu'elle fut bâtie par une troupe de gaulois, qui après avoir passé les Alpes sous la conduite d'Elitovius, s'établirent, ubi nunc, dit-il, Brixia ac Verona urbes sunt. Tout cela néanmoins peut se concilier, en disant que Vérone doit ses commencements aux Rhétiens et aux Euganéens, et que les Gaulois s'étant emparés du Bressan, se rendirent ensuite maîtres du Véronèse. Martial, l. XIV. epigr. 195, parle de Vérone comme d'une ville considérable.