(Droit saxon) nom de l'amende qu'on payait du temps d'Alfred chez les Anglo-Saxons, dans le cas du meurtre involontaire. Le roi en avait la première part, qu'on appelait frith-hote, pour le dédommager du désordre fait, et de la perte d'un sujet. Le seigneur en avait une autre part par la même raison, et cette part s'appelait man-hote ; la famille du mort avait le troisième tiers, qu'on nommait mag-hote ou cengild. Si le délinquant ne satisfaisait pas, sa vie était entre les mains de la famille du mort, qui était le vengeur du sang, selon la loi de Moïse. Mais comme les parents étaient dedommagés de leur perte dans ce cas-là, ils étaient aussi obligés de payer pour ceux qui leur appartenaient. Lorsque dans la commission d'un meurtre, ils n'étaient pas en état de payer le weregild ; et qu'alors le meurtrier se sauvait par la fuite, sa parenté, et quelquefois même dans certains cas, ses voisins étaient obligés de payer à la famille ou aux parents du mort, tantôt le tiers, et tantôt la moitié du weregild. (D.J.)
S. m. (Jurisprudence) est un officier public établi pour la conservation de certains droits ou privilèges. Il y en a de plusieurs sortes : les uns qu'on appelle greffiers-conservateurs, dont la fonction est de tenir registre de certains actes pour la conservation des droits de ceux que ces actes intéressent, tels que les conservateurs des hypothèques, les conservateurs des rentes, les conservateurs du domaine, les conservateurs des privilèges des bourgeois de Paris ; d'autres qu'on appelle juges-conservateurs, qui ont juridiction pour conserver certains droits et privilèges, tels que les conservateurs des privilèges royaux et apostoliques des universités, les conservateurs des foires, etc. Voyez ci-après les subdivisions de cet article. (A) Lire la suite...