S. f. (Commerce) assurance, précaution que ceux qui négocient et contractent ensemble, ont coutume de prendre, et doivent prendre pour n'être point trompés. La parole, ou au plus l'écrit des hommes, devrait être, et est en effet, la plus grande sûreté des honnêtes gens ; mais la malice et la chicane de la plupart, obligent souvent de prendre d'autres précautions, même avec ceux qui ont le plus de réputation de probité, et c'est ce qu'on appelle prendre ses seuretés. Le cautionnement, le nantissement, les gages, les endossements, les souscriptions, etc. sont autant de seuretés que l'on peut prendre suivant le caractère des gens avec qui l'on traite, ou des affaires dont il s'agit. Dict. de Comm. (D.J.)
S. m. (Commerce) petit poids dont se servent les Apoticaires, pour peser les drogues qu'ils composent ou débitent ; il pese un scrupule plus que la dragme ou le gros. Voyez DRAGME, GROS, SCRUPULE. Dictionnaire de Commerce.
ou SOC, s. m. (Commerce) mesure des longueurs dont on se sert dans le royaume de Siam. C'est la demi coudée. Deux keubs font un sok ; douze nious font le keub, et chaque niou contient huit grains de riz non battu, c'est-à-dire neuf de nos lignes. Au-dessus du sok sont le kene, le voua, le sen, le jod et le rôé-nung, qui contient deux mille vouas ou taises. Voyez KEN, VOUA, etc. Dictionnaire de Commerce et de Trévoux.
S. m. (Jurisprudence) est une redevance annuelle dû. en certains lieux au seigneur. Quelques-uns ont prétendu qu'obliage se disait pour oubliage, et que ce terme venait d'oubli ; c'est ainsi que l'interprete de la coutume de Blais, sur l'art. 40, dit que l'obliage est l'amende que le sujet doit à son seigneur, pour ne lui avoir pas payé la rente ou devoir annuel au jour accoutumé, et pour l'avoir oublié. En effet, les cens et rentes emportent communément une amende faute de payement ; mais M. de Laurière remarque avec raison que c'est une imagination ridicule de faire venir obliage du mot oubli. Lire la suite...