Commerce

(Commerce) nous exprimons communément les quantités, la proportion des choses, et les profits qui se font par le commerce, par cent ; ils exigent deux et demi par ou pour cent, pour remettre de l'argent en telle ville : l'intérêt légitime de l'argent est cinq pour cent. Voyez CHANGE, REMISE, INTERET.

S. m. (Commerce) que l'on nomme plus communément suron, sorte de ballot de marchandise, couvert de peau de bœuf fraiche, dont le poil est en-dedans. Voyez SURON. Dictionnaire de Comm. (G)
S. m. (Commerce) celui qui accepte et à qui on fait une cession ou transport de quelque chose. Voyez CESSION et TRANSPORT.

Cessionnaire se dit encore d'un marchand ou autre personne qui a fait cession ou un abandonnement de tous ses biens, soit volontairement, soit en justice. Voyez CESSION.

S. m. (Commerce) petite monnaie d'argent qui se fabrique et qui a cours en Perse : elle est ronde, et porte pour écusson le nom des douze imants révérés dans la secte d'Ali, et pour effigie celle du prince regnant, avec des légendes et autres marques relatives à la ville où elle a été fabriquée, et à la croyance du pays. Le chaïer vaut quatre sous sept deniers un tiers argent de France.
S. m. (Commerce) celui qui se sert d'habitude dans une boutique ; ou plus généralement un acheteur. On a fait de-là l'adjectif achalandé. Le marchand a ses chalands ; l'ouvrier a ses pratiques. On a fait aussi de chaland, chalandise, qui n'est plus guère d'usage ; il se prenait pour un concours de chalands dans la même boutique, ou pour l'habitude de se servir chez un même marchand.