Commerce

S. f. en italien brenta, (Commerce) mesure des liquides dont on se sert à Rome. La brente est de 96 bocales, ou de treize rubbes et demi. Voyez BOCALE et RUBBE.

terme de Commerce usité en Bretagne pour signifier les congés que les maîtres, patrons, ou capitaines de vaisseaux sont obligés de prendre de l'amiral de l'amirauté ou des commis des fermes du Roi. Voyez BREF ou BRIEF, dans le Dictionnaire du comm. de Savari, tome I. page 1114. La taxe des droits de brieux, que paient les barques ou vaisseaux, selon leur différent port à Nantes et dans sa prévôté, aussi-bien que pour les sels de Brouage, la Rochelle, Guerande, transportés tant à Nantes et comté Nantais qu'au Craisic. (G)

S. m. (Commerce) mesure des liquides qui contient environ deux pintes de Paris. On l'appelle en quelques endroits une quarte, en d'autres un pot. Voyez QUARTE et POT. (G)

v. n. (Commerce) terme particulièrement en usage à Paris chez les curieux, les Peintres, ou parmi quelques marchands merciers, pour dire acheter, revendre ou troquer des tableaux, des cabinets, des bureaux, des bronzes, tables, figures de marbre, peintures, porcelaines, pendules, paravents, et autres semblables marchandises, meubles ou curiosités. (G)
S. m. (Commerce) se disait dans le sens propre de celui qui faisait profession d'acheter des tableaux pour les revendre : ce commerce était anciennement fort à la mode en Italie. Les marchands génois, vénitiens, et florentins, commandaient au Guide, aux Carraches, et à d'autres excellents peintres, des tableaux qu'ils achetaient de la première main, et qu'ils revendaient ensuite en France, en Allemagne, et même en Turquie. Mais aujourd'hui le mot de brocanteur ne convient qu'à ceux qui font commerce des choses concernant la curiosité, comme vases, médailles, bronzes, tableaux, mais particulièrement des tableaux des anciens peintres, dont ils savent se défaire, non suivant leur valeur, mais suivant le degré d'entêtement qu'on a pour eux. (R)