Commerce

S. m. (Commerce) commerce, négoce, vente ou échange de marchandises, billets ou argent. Le principal trafic des Hollandais aux Indes, consiste en épiceries.

Ce terme, selon M. Savary, vient de l'italien trafus, qui est tiré de l'arabe, et qui signifie la même chose.

S. f. en terme de marchand, c'est l'action de mettre, de transcrire ou de rapporter un compte d'un livre dans un autre livre particulier, d'un journal dans un grand livre de compte. Voyez TENIR LES LIVRES DE COMPTE.
ou TRACER, (Commerce) terme qui est de quelque usage parmi les négociants et banquiers. Il signifie tirer une lettre de change sur quelqu'un, ou prendre de l'argent à change. Voyez CHANGE. Dict. de Comm.
S. m. (Commerce) on nomme ainsi à Amsterdam ce qu'on appelle à la douanne de Paris des gagne-deniers, c'est-à-dire des hommes de peine et de travail destinés au service des marchands, pour la conduite de leurs marchandises au poids public, ou pour les charger ou décharger des vaisseaux.

Ces travailleurs qui sont nommés par les bourguemestres et en grand nombre, sont distribués en dix ou douze compagnies, distinguées par différents noms. Les principales sont les chapeaux rouges, les chapeaux noirs, les chapeaux bleus, les scotze-veen, les zeeuwsches, et les veens.

S. m. (Histoire moderne, Commerce) c'est ainsi que l'on nomme en Hollande et dans les autres provinces des Pays-Bas, des barques couvertes tirées par des chevaux, qui servent à conduire les voyageurs sur les canaux d'une ville à l'autre. Ces barques partent toujours à des heures marquées, chargées ou non ; elles sont composées d'une grande chambre destinée à recevoir indistinctement tous les passagers, et d'un cabinet appelé roef qui se loue aux personnes qui veulent voyager à part ; ces sortes de barques sont d'une grande propreté. Le mot hollandais treck-schuyt signifie barque à tirer.